Saturday, November 28, 2009

A Lintel Inscription

In the aforementioned text with relation to the mysterious Toselli, the Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, Volume 66 includes an article in which the noted French epigrahist of that time M. V. Chapot, made the following commentary on a discovery he stumbled across:

"On sait que la région d'Antioche a plus d'une fois souffert des tremblements de terre. En 528, il y en eut un terrible, qu'a raconté Théophane. A la suite des processions de supplication que provoqua la catastrophe, un saint homme avait été, disait-on, gratifié d'une vision, au cours de laquelle il connut que tous les  survivants devaient faire graver sur le linteau de la porte de leur maison cette inscription : Le Christ est avec nous, demeurez. Et ainsi s'apaisa la colère divine i.e «Cette formule, dit dom H. Leclercq, aurait donc été commune c à Antioche; or, jusqu'à ce jour, on n'en a relevé, a notre  connaissance, aucun exemplaire".

« Peut-être, de même que ce passage de Théophane m'avait échappé, le savant bénédictin n'a-t-il pas pris garde à une courte inscription que j'ai publiée jadis et qui est entrée depuis au Musée du Louvre. Bien que la pierre soit mutilée, il en reste assez pour que la lecture ne fasse pas doute : [+]'O XRISTOS METH YM[ON]. J'écrivais alors : « Les lettres sont trop minuscules, — elles mesurent 3 à 4 centimètres de hauteur, — pour laisser supposer que cette inst cription figurait à la porte de quelque sanctuaire chrétien, comme un salut adressé aux arrivants; elle doit avoir été gravée sur une pierre tombale. Je crois bien maintenant que l'argument n'est pas décisif, et je serais porté, la paléographie ne s'y opposant pas, à rapporter l'inscription à l'événement dont il s'agit. La formule, il est vrai, diffère quelque peu de celle qu'indique l'historien grec. Pourquoi cependant n'aurait-elle pas été apposée au seuil, non d'une maison privée, mais de quelque édifice ouvert aux étrangers, comme une hôtellerie ou SsvoSoxcïov? La variante s'expliquerait fort bien, et la petitesse des caractères n'aurait rien enlevé à leur vertu.


Puisque je m'occupe d'Antioche, je signalerai un sceau byzantin, conservé dans une collection particulière de cette ville, chez M. Toselli. Celui-ci a eu l'amabilité de me faire parvenir une empreinte de ce plomb, qui est de faibles dimensions. Au droit, l'on voit une représentation intéressante et qui ne se rencontre pas fréquemment sur ce genre de monuments. Le Christ, tenant sa croix, appelle à la résurrection les défunts, que figurent quatre personnages à ses pieds. Dans le champ, la légende :
And on the reverse:

which translates as "Syméon (ou Simon) II, died in 1099,was raised to the dignity of Patriarch of Jerusalem at the most latest in 1094".

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