Sunday, November 29, 2009

Miscellaneous Toselli Finds

In the Revue des études anciennes, Volume 6 of 1904, the ever-present Victor Chapot highlights a few more inscriptions that Toselli had encountered. He also indicates that he had been working with Toselli's son (unnamed) on his travels around Syria over the previous three years.

"Petite stèle de marbre, haute de 0.53 m sur 0.35 m de large. Le croquis de M. Eugène Toselli montre qu'elle se termine par un entablement grossier : le sommet du fronton est dominé par un acrotère; deux demi-acrotères plus petits au bas des rampants. Dans le tympan, une rosace ù quatre feuilles. Au milieu de la stèle, un espace évidé en forme d'arcosolium; dans le bas, un personnage couché sur un lit sommaire, pourvu d'ornements lenticulaires. Au-dessous :


La forme des lettres ne laisse pas supposer une très basse époque.
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Épitaphe en grandes lettres d'environ 6 ou 7 centimètres. — Estampage.
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Petite dalle etroite, et longue de 0.22 m.
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Plaque de marbre cassee, actuellement au Musee du Louvre. Hauteur des letters: 3 a 4 cms. Estampage.
Les lettres sont trop minuscules pour laisser supposer que celle inscription figurait à la porte de quelque sanctuaire chrétien, comme un salut adressé aux arrivants; elle doit, elle aussi, avoir été gravée sur une pierre tombale. L'invocation qu'elle renferme se retrouve sur d'autres monuments, mais avec des variantes:

Dans notre texte, elle a une valeur rigoureusement personnelle : c'est une prière pour les seuls morts de cette tombe; ils devaient être au moins deux, les chrétiens n'éprouvaient pas à cet égard les scrupules des païens.
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De Harbié (nom actuel de l'ancienne Daphne, faubourg d'Antioche) : Petite dalle, large de 0.25 m, haute de 0.8 m, bizarrement et maladroilemcnt ornée. D'après le croquis de M. Eug. Toselli : au milieu, une table, du type appelé Delphica, soutenue sur trois pieds reliés entre eux à mi-hauteur par une barre horizontale; elle porte une coupe, un peigne et, semble-t-il, des fleurs mal rendues. A droite et à gauche de la table deux pilastres, avec moulures en forme de disques séparés par un ove allongé. Au bas de la pierre :


L'intérêt de ce petit monument est dans son grossier bas relief : c'est surtout dans les pays de langue latine, plutôt que dans le monde grec, qu'on trouve des mensae funéraires, où sont représentés des plats et des écuelles; on en a beau coup d'exemples pour l'Afrique, en particulier à l'époque chrétienne, où le mot mensa servit principalement, vers les IV et V siècles, à désigner une tombe de martyr (cf. Bull, de la Soc. nat. des Antiq. de Fr., 1902, p. 269)".

Saturday, November 28, 2009

Another Toselli Find

In this edition of Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France

Victor Chapot wrote of a Greek inscription of Christian origin which had been found at Harbié, (ancient Daphné) which had been borught to his attention by the ubiquitous Eugène Toselli.

"Ci-gît Kalliopios, qui a vécu vingt-sept ans, âme très fidèle, célébrant par ses louanges le Dieu dispensateur de la vie des mortels, qui t'a procuré l'entrée de la cité céleste".

Chapot goes on to say: "La grande métropole de Syrie et son faubourg ont livré un nombre extraordinairement faible d'inscriptions; celle-ci n'en a que plus de prix. De plus, je la crois assez ancienne pour une inscription manifestement chrétienne : les lettres sont petites, et leur forme anguleuse n'est pas celle des caractères de très basse époque. Aucune croix n'a été gravée en tête du texte ni à la fin. Mais surtout la formule est anormale, et je n'en ai pas trouvé d'exemple, même approchant.

PISTIXOS 
et EUXOS sont deux termes extrêmement rares en épigraphie; quant à EUFHMES, c'est une expression de la langue païenne. Parmi les textes cités au Thesaurus et qui contiennent ce mot, il en est d'Eschyle, d'Aristophane, de Platon, de Xénophon; mais, en réalité, c'est Hérodien qui l'emploie le plus, et pour désigner l'acclamation aux empereurs. Ce texte me parait appartenir à une époque où le formulaire chrétien des épitaphes n'est pas fixé (IVe siècle sans doute) et s'embarrasse encore de restes du paganisme.

Le nom du mort semble avoir été fréquent en Syrie : on a trouvé en Égypte (in syringe Rhamsis IX) l'inscription suivante : KALLIOTIS ANTIOCHEUS EL[TH]ON XAI EI[D]ON TAS SUPIGG[A]S ETHAYMASA. KALLIOPIS est pour KALLIOPIOS, comme Bœckh le fait remarquer.

Enfin, un certain Kalliopas eut son rôle dans l'émeute qui éclata à Antioche sous Anastase (491-518)".

A Lintel Inscription

In the aforementioned text with relation to the mysterious Toselli, the Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, Volume 66 includes an article in which the noted French epigrahist of that time M. V. Chapot, made the following commentary on a discovery he stumbled across:

"On sait que la région d'Antioche a plus d'une fois souffert des tremblements de terre. En 528, il y en eut un terrible, qu'a raconté Théophane. A la suite des processions de supplication que provoqua la catastrophe, un saint homme avait été, disait-on, gratifié d'une vision, au cours de laquelle il connut que tous les  survivants devaient faire graver sur le linteau de la porte de leur maison cette inscription : Le Christ est avec nous, demeurez. Et ainsi s'apaisa la colère divine i.e «Cette formule, dit dom H. Leclercq, aurait donc été commune c à Antioche; or, jusqu'à ce jour, on n'en a relevé, a notre  connaissance, aucun exemplaire".

« Peut-être, de même que ce passage de Théophane m'avait échappé, le savant bénédictin n'a-t-il pas pris garde à une courte inscription que j'ai publiée jadis et qui est entrée depuis au Musée du Louvre. Bien que la pierre soit mutilée, il en reste assez pour que la lecture ne fasse pas doute : [+]'O XRISTOS METH YM[ON]. J'écrivais alors : « Les lettres sont trop minuscules, — elles mesurent 3 à 4 centimètres de hauteur, — pour laisser supposer que cette inst cription figurait à la porte de quelque sanctuaire chrétien, comme un salut adressé aux arrivants; elle doit avoir été gravée sur une pierre tombale. Je crois bien maintenant que l'argument n'est pas décisif, et je serais porté, la paléographie ne s'y opposant pas, à rapporter l'inscription à l'événement dont il s'agit. La formule, il est vrai, diffère quelque peu de celle qu'indique l'historien grec. Pourquoi cependant n'aurait-elle pas été apposée au seuil, non d'une maison privée, mais de quelque édifice ouvert aux étrangers, comme une hôtellerie ou SsvoSoxcïov? La variante s'expliquerait fort bien, et la petitesse des caractères n'aurait rien enlevé à leur vertu.


Puisque je m'occupe d'Antioche, je signalerai un sceau byzantin, conservé dans une collection particulière de cette ville, chez M. Toselli. Celui-ci a eu l'amabilité de me faire parvenir une empreinte de ce plomb, qui est de faibles dimensions. Au droit, l'on voit une représentation intéressante et qui ne se rencontre pas fréquemment sur ce genre de monuments. Le Christ, tenant sa croix, appelle à la résurrection les défunts, que figurent quatre personnages à ses pieds. Dans le champ, la légende :
And on the reverse:

which translates as "Syméon (ou Simon) II, died in 1099,was raised to the dignity of Patriarch of Jerusalem at the most latest in 1094".

The mysterious Monsieur Toselli

A personage that late 19th century visitors to Antakia frequently mention is an Italian engineer called Eugene (presumably Eugenio) Toselli. Forster mentions him as do others. In Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, Volume 66

the author of the article mentions visiting Toselli's house and being shown works from his collection. In another source we found reference to excavations that Toselli paid for out of his own pocket. Where and what these were is not clear.

In the Comptes Rendus of 1932-3, the venerable Chapot was still receiving new material, in this case from the son of Toselli, who must have still been living there all those many years later.  

I found an interesting reference to an auction in 1908 of Prehistoric Items (Préhistorique ages de la pierre, du bronze, du fer: Catalogue spécial des objets provenant de la collection Eugène Boban et des collections Émile Collin, du Chambon, Gaberel, Landesque, etc. etc by Charles Schleicher, Publisher Schleicher Frères, 1908) that included some Bronze Age articles sourced from the Toselli Fouilles (Toselli Excavations) in Syria giving credence to his history as some sort of amatuer archaeologist. This is a mere handful of items though.

It would be very interesting to know more of the trajectory of this man as clearly he had quite a meaningful collection and its whereabouts would be an addition to scholarship in the field. By trawling through Google Books I have come upon some references to some of these (which very well may be lost works from the very limited Antioch opus of inscriptions as per Mommsen). I shall publish these as I come upon them to keep them out of obscurity.

Monday, November 23, 2009

Syrian Governors

Antioch was, of course, the seat of the Roman governors in Syria, one of the largest, most populated and most economically important provinces. It was also one of the most strategic with its border with the Persian/Parthian/Sassanid Empire and the all-iportant trade route to Asia, particularly China. Being named governor of this province was a major career prize. Sometimes it could also be a curse...

The names of the governors are only patchily recorded. Modern authors have combined historical sources with inscirptions to create a listing that is rather extensive. 

In the article "Syrie Romaine, de Pompee a Diocletien" by J.-P. Rey-Coquais in The Journal of Roman Studies, Vol. 68, (1978), pp. 44-73 the author compiled a blended list of the different versions to give a fairly definitive list of the governors who would have ruled out of Antioch. As the article is in French we shall initially include his comments here in French and, given time, translate them into English at our own pace. Thus here is Rey-Coquais' listing:

"From the creation of the province by Pompey until the death of Nero, the list has been established by F. Millar and G. Vermes ; G. W. Bowersock has added some refinements, in signallingprincipallly a study by R. Syme,essential for the years near to the birth of Christ.

From the Flavians until the end of the reign of Hadrian, the list rests upon the study by W. Eck. 

  • M. Aemilius Scaurus, 65-2 avant J.-C.
  • L. Marcius Philippus, 6I-60.
  • Cn. Cornelius Lentulus Marcellinus, 59-8.
  • A. Gabinius, 57-5.
  • M. Licinius Crassus, le triumvir, 54-3.
  • C. Cassius Longinus, 53-I. I1 etait questeur de Crassus; la defaite de Carrhes et la mort du triumvir lui donnerent le gouvernement de la Syrie, bien que depuis 58 la Syrie fut une province consulaire.
  • M. Calpurnius Bibulus, tue par les Parthes dans l'Amanus, 51-50.
  • Veiento, 50-49.
  • Q. Caecilius Metellus Pius Scipio Nasica, 49-8.
  • Sex. Iulius Caesar, 47-6.
  • Entre 46 et 44, le chevalier Q. Caecilius Bassus, du parti de Pompee, fut maitre d'une grande partie de la Syrie.
  • C. Antistius Vetus, 45.
  • L. Staius Murcus, 44.
  • C. Cassius Longinus, 44-2. Venu en Syrie apres le meurtre de Cesar, il recut l'appui de Caecilius Bassus.
  • L. Decidius Saxa, 4I-40.
  • P. Ventidius Bassus, 39-8.
  • C. Sosius, 38-7.
  • L. Munatius Plancus, 35.
  • L. Calpurnius Bibulus, de 34/3 h 33/2.
  • Q. Didius, en 31? et 30.
  • M. Valerius Messala Corvinus, entre 30 et 28.
  • M. Tullius Cicero, 29? - 27? ou 27? - 25?
  • (M. Terentius?) Varro, 24-23 (?).
  • M. Vipsanius Agrippa, 23-13.
  • A partir de 10 avant J.-C., il est difficile d'etablir les titulaires du gouvernement de Syrie et les dates de leur gouvernement. L'inscription de Tibur (CIL xiv, 3613), mutilee, mentionne un gouver-neur de Syrie non identifie. I1 y a contradiction dans les donnees evangeliques relatives a la date de la naissance du Christ: a Bethleem de Judee au temps du roi Herode le Grand (Mt 2, i); lors d'un premier recensement de 'toute la terre ' ordonne par Auguste et effectu6 alors que Quirinius etait gouverneur de Syrie (Lc 2, i-2). Contradiction aussi entre ces donnees evangeliques et les indications de Josephe sur les recensements en Palestine. Une inscription non datee atteste un recensement en Syrie sous Quirinius. Nous suivons les hypotheses de R. Syme :
  • C. Sentius Saturninus, de 9 jusqu'a 6 (?).
  • P. Quinctilius Varus, de 7/6 A 4 avant J.-C. II intervint en Palestine a la mort d'Herode le Grand en 4 avant J.-C. (Josephe, Ant. 17, 286; Bell. 2, 40).
  • L. Calpurnius Piso, dont le gouvernement pourrait se placer entre 4 et x avant J.-C.; son proconsulat d'Asie ne date pas necessairement de 3/2 avant J.-C.
  • Lollius, peut-etre, de l'avant J.-C. a 2 apres J.-C., date de sa disgrace et de sa mort, survenues en Syrie (Velleius Paterculus 2, 102, i) et P. Sulpicius Quirinius, de 2 a 3 apres J.-C., auraient peut-etre et6 gouverneurs de Syrie en meme temps que conseillers de C. Caesar, investi d'un imperium pro-consulaire sur l'Orient de i avant J.-C. a 4 apres J.-C.
  • L. Volusius Saturninus, de 4 i 5 apres J.-C. Des monnaies a son nom ont ete emises par l'atelier d'Antioche en l'an 35 d'Actium.
  • P. Sulpicius Quirinius etait certainement gouverneur de Syrie en 6 apres J.-C.; il intervint en Judee ai la deposition d'Archelaiis (Josephe, Ant. 17, 365; i8, i).
  • Q. Caecilius Metellus Creticus Silanus, 12-17.
  • Cn. Calpurnius Piso, 17-I9. Son gouvernement fut marque par sa dramatique opposition a Germanicus.
  • Cn. Sentius Saturninus, 19-21.
  • L. Aelius Lamia, de 23 environ jusqu'en 32. II gera sa charge sans quitter Rome (Tacite, Ann. 6, 27, 2).
  • L. Pomponius Flaccus, 32-5.
  • L. Vitellius, 35-9.
  • P. Petronius, de 39 a 41/2. Des monnaies a son nom furent frappees a Antioche entre l'automne 41 et l'automne 42.
  • C. Vibius Marsus, 41/2 - 44/5.
  • C. Cassius Longinus, de 44/5 jusque vers 50.
  • C. Ummidius Durmius Quadratus, gouverneur en 50, mort en poste avant 60. A une date inconnue, anterieurea u gouvernementd e Corbulon, un gouverneura u cognomend e Marinus ou Marianus est nomme dans le ' Tarif de Palmyre '
  • Cn. Domitius Corbulo, 60-3.
  • C. Cestius Gallus, 63? - 66.
  • C. Licinius Mucianus, 67-9.
  • L. Caesennius Paetus, de 70 a 71/2, temporairement reprdsent6 avant son arrivee en Syrie par Cn. Pompeius Collega, prolegat (Josephe, Bell. 7, 58). 
    · P. Marius Celsus, 72/3.
  • M. Ulpius Traianus, pere du futur empereur Trajan, de 73/4 a 78/9.
  • L. Ceionius Commodus, 78/9-81/2.
  • T. Atilius Rufus, 82/3-84/5.
  • P. Valerius Patruinus, 87/8-89/90.
  • A. Bucius Lappius Maximus, 90/1-94, atteste comme gouverneur de Syrie par un dipl6me militaire du 12 mai 91, et par la dedicace du theatre de Gerasa, datee de l'an 153 de l'ere pompeienne de cette ville, soit 90/I apres J.-C.
  • M. Cornelius Nigrinus Curiatius Maternus aurait ete gouverneur de Syrie entre 94/5 et 97, selon H. Devreker, H. Hanfmann  et G. Alfoldy;  R. Syme prefererait le placer plus tot, W. Eck le situe sans preciser davantage dans la seconde moitie du Ier siecle. Selon G. Alfoldy et H. Hanfmann, ce serait a lui que Pline, Ep. 9, 13, I , penserait sans le nommer;  W. Eck placerait en 97/8 le gouvernement de cet inconnu, et dans la seconde moitie du Ier siecle le gouverneur anonyme de CIL xIII, 2662.
  • A. Larcius Priscus, commandant la legion IV Scythica, assura comme prolegat l'interim du gouvernement de Syrie sous Nerva.
  • C. Octavius Tidius Tossianus L. Javolenus Priscus, de 98/9 a 99/100 environ, fut le premier legat de Trajan en Syrie.
  • C. Antius A. Julius Quadratus, I00/1-103/4 (Cf. IGLS 4010).
  • A. Cornelius Palma Frontonianus, 104/5-107/8.
  • L. Fabius Justus, o08/9-I 1/2?
  • C. Julius Quadratus Bassus, de 114/15 a 116/17 selon W. Eck, entre 100 et 117 selon Chr. Habicht. II est nomme dans une inscription d'Apamee sur l'Oronte, sous Trajan Germanicus Dacicus mais non encore Parthicus. Un cursus anonyme d'Heliopolis IGLS 2775 mentionne sous Trajan un gouverneur de Syrie que Chr. Habicht, comme naguere A. von Premerstein, identifie avec Julius Quadratus Bassus; je reste sensible aux diff6rences notees IGLS 2775 entre l'inscription de Baalbek et l'inscription de Pergame. Selon Chr. Habicht, Julius Quadratus Bassus aurait quitte la Syrie en aouit 117 pour la Dacie, oi il remplaga C. Avidius Nigrinus et oi il mourut dans l'hiver 117/18.
  • P. Aelius Hadrianus, en I I7. Il etait gouverneur de Syrie quand il devint empereur.
  • L. Catilius Severus Julianus Claudius Reginus, 117/I8-118/I9. Hadrien le nomma lorsqu'il partit pour Rome.
  • C. Ummidius Quadratus se placerait entre 121 et 124.
  • C. Quinctius Certus Poblicius Marcellus, 130/I-134/5. En 132, il partit pour la Judee avec une grande partie de l'armee de Syrie; C. Julius Severus, 16gat de la legion IV Scythica, devint prolegat.
  • C. Julius Severus est honore a Apamee sur l'Oronte par deux inscriptions grecques oui W. van Rengen, se fondant sur la longueur des lacunes, restitue [Ora]T-rK6s plutot que [auyK]rl]TKoes , enconsiderant donc que ces dedicaces sont posterieures a son consulat suffect de I39;  la raison de ce honneurs echappe d'autant plus que je ne crois pas a la parente de C. Julius Severus avec l'illustre famille apamdenne de L. Julius Agrippa.
  • Cn. Minicius Faustinus Sex. Julius Severus, de 135/6 jusque vers 137/8.
  • Les consulaires Bruttius Praesens et Julius Major, attestes en Syrie en avril 138, ne sont pas des gouverneurs, mais des clarissimes en mission extraordinaire, comme W. Eck l'etablit par l'etude de leur cursus.
  • L. Flavius Arrianus,287e ntre 137 et 147.
  • Le philosophe Arrien de Nicomedie, apres avoir ete gouverneur de Cappadoce de 131/2 a I37, aurait ete gouverneur de Syrie. Chr. Habicht confirme cette hypothese de G. A. Harrer, acceptee par E. Honigmann.288 Ce pourrait etre Arrien que designerait Lucien, Peregrin. 14. Mais W. Eck exclut Arrien de la liste des gouverneurs de Syrie.
  • L. Burbuleius Optatus Ligarianus, en 142.
  • Sulpicius Julianus, en 149.
  • D. Velius Fidus, vers 153/4.
  • M. Cassius Apollinaris, entre 154 et 156 (PIR2 c 484).
  • L. Attidius Cornelianus, atteste comme gouverneur de Syrie en 157 par le diplome ILS 9057, en i62 par une inscription trouvee pres de Damas (CIL II, I29, corr. 6658). I1 fut mis en deroute par Vologese II.
  • Un A. Larcius Priscus, que E. Honigmann placait en I62 et qui selon E. Groag assurait l'interim du gouvernement de Syrie, doit disparaitre de la liste.
  • C. Julius Commodus Orfitianus n'a pas ete gouverneur de Syrie, mais de Palestine (PIR2 I 271).
  • M. Annius Libo, 163 (?). Cousin de Marc-Aurele, il fut envoye comme legat en Syrie au temps de la guerre parthique et il y mourut subitement (Vita Veri 9, 2). E. Groag (PIR2 A 668) place cette mort en 163; R. Syme doute que Libo ait vraiment ete gouverneur de Syrie.
  • Cn. Julius Verus, 163?-i66. Commandant les armees romaines engagees dans la guerre parthique, il remporta la victoire de Soura et libera la Syrie. Les inscriptions de la route d'Abilene (CIL III, I99-20I) le designent comme ami des empereurs et gouverneur de Syrie. L. Petersen (PIR2 1 618) voit en lui le successeur d'Attidius Cornelianus et place son gouvernement entre 163 et 166.
  • C. Avidius Cassius, legat de Syrie de 166 a 171 au moins; en 172, il fut charge de reprimer en Egypte le soulevement des Boukoloi. Nomme par Marc-Aurele rector totius Orientis, il se souleve en 175 et conserva la pourpre six mois avant etre assassine.
  • M. Pontius Laelianus Larcius Sabinus, en 176.
  • P. Martius Verus, 177-9.
  • P. Helvius Pertinax, I80-2.
  • C. Domitius Dexter, 182-3, mentionne dans une inscription de Soueida (IGR III, 1276) et dans une inscription de la garnison de Palmyre.
  • Julius Saturninus, I85-7.
  • Asellius Aemilianus, I87-90. Dans l'inscription de Batanee IGR III, I262, le nombre des annees de regne de Commode n'est pas certain. Herodien assure qu'il eut Niger pour successeur dans le gouvernement de Syrie.
  • C. Pescennius Niger, en 191.
  • Vainqueur de Niger en 194, Septime-Severe divisa la Syrie en deux provinces, la Syria Coele au Nord, la Syria Phoenicea u Sud. J. F. Gilliam a dresse la liste des l6gats de Syria Coeled e Septime- Severe a Diocletien; un grand nombre sont connus seulement par les documents de Doura- Europos.298 Une inscription de Bulla Regia a permis d'ajouter un nom a cette liste.
  • Alfenus Senecio, vers 200.
  • Marius Maximus Perpetuus Aurelianus, atteste a Doura en 208. J. F. Gilliam rejette le L. Calpurnius que mentionnerait comme gouverneur de Syria Coele sous Septime-Severe une inscription de Han Qoseir, au Nord de Damas (CIL iI, 128), connu seulement par une copie plus ou moins interpolee de Des Monceaux dans les Voyages de Corneille Le Bruyn.
  • Minicius Martialis, procurator Augusti, agissait sans doute comme vice-gouverneure n 209-11.
  • Aurelius Mam- - -, en 216.
  • Fabius Agrippinus, en 218 ou 219, mis a mort sous Elagabale (Dion Cassius 79, 3, 4).
  • Antonius Seleucus, vir clarissimus consularisn oster,a tteste a Doura en 221; peut-etre le meme qu'un tyran du temps d'Elagabale.
  • Q. Atrius Clonius, vers 22.
  • [Claudius Sollem]nius Pacatianus, atteste a Doura vers 235.
  • Q. Aradius Rufinus Optatus Aelianus, avant 238, date a laquelle il fut sans doute proconsul d'Afrique, connu par une insciption de Bulla Regia.
  • - -- nius, vir clarissimusc onsularisn oster, atteste a Doura en 239.
  • Attius Rufinus, legatus Augusti pro praetore, en 241, ou peut-etre en 239, a Doura; c'est peut-etre le meme qu'un P. Attius Pudens Rufinus Celsianus, v. c. cos. n.
  • D. Simonius Proculus Julianus, vers 245.
  • Flavius Antiochus, atteste a Doura entre 244 et 249.
  • Atilius Cosminus, v. c. cos. n., atteste a Doura en 250 et en janvier et mars 251.
  • Pomponius Laetianus, vir egregius procurator Augustorum nostrorum, atteste a Doura en avril et mai 25I, agissant peut-etre comme vice-gouverneur.
  • Arrius Maximus, au milieu du IIIe siecle, connu par une inscription de Seleucie de Pierie, IGLS I1 4I.
  • Virius Lupus, praeses, vers 265.
  • Maximinus, en 275-6, sans doute un senateur, parent de l'empereur Tacite, tue par ses propres troupes.
  • Julius Saturninus, pretendant a l'empire et adversaire de Probus, etait gouverneur de Syria Coele selon Zosime i, 66, vers l'annee 278.
  • Charisius, praeses Syriae en 290.

Il parait inutile de poursuivre cette liste, a laquelle s'ajoutent plusieurs anonymes de date incertaine; on la trouvera dans The Prosopography of the Later Roman Empire."

The list includes some famous names. Most notable are Marcus Agrippa, Trajan's father, Ulpianus Traianus, Hadrian, Arrian (the philosopher), Calpurnius Piso (under whose reign Germanicus was murdered in Antioch, possibly via his machinations) and C. Pescennius Niger (the usurper under Septimius Severus).